Kinés, après l\'ordre... Le désordre ?

Les troubadours du désordre chantent pour la ministre.

Dans le cadre de la programmation de la disparition de l'ordre des masseurs-kinésithérapeutes, la profession est en droit d'attendre de la ministre socialiste de la santé, madame Marisol Touraine, le respect du dialogue social.

A ce jour les deux syndicats représentatifs de la profession et le syndicat des instituts de formation se sont prononcés pour la pérennité de l'ordre des masseur-kinésithérapeutes. l'Union et le SNIFMK (les instituts de formation) ont affirmé sans réserves leur volonté de voir un ordre réguler la profession. La FFMKR, souhaite un ordre sous réserve d'un état des lieux et d'une diminution de la cotisation.
La FNEK, syndicat des étudiants, reste hésitante. Il est vrai que les étudiants passent entre les mains des cadres de santé de la fonction publique, pas farouches aux idées anti-ordre, et prompts à bien ancrer dans les jeunes cerveaux les idées selon lesquelles l'ordre ne servirait à rien. 
 
 
Seul un syndicat créé il y a 6 ans en opposition à l'ordre, très minoritaire, dont la représentativité lui a été refusée par le ministère en 2012, s'est prononcé évidemment contre l'ordre puisque ce refus de l'ordre est sa raison d'être. Ce syndicat qui à ce jour a perdu tous ses recours contre l'ordre, se languissait du changement de pouvoir car il savait bien que seule l'idéologie pouvait lui permettre d'obtenir ce que les juridictions lui refusaient. 

En guise de dialogue social, seuls les représentants de ce syndicat ont approché au plus près madame la ministre, dont les oreilles attentives ont pu entendre le doux tintamarre de la musique anti-ordre.
Pour ce qui est des conséquences néfastes de cette dérégulation de la profession, il s'agit d'une musique macabre que, pour le moment,  madame Touraine ne veut pas entendre.
 
L.Dorer



05/08/2012
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